Équipe
- Gestion de projet
- Valérie de Halleux
- Réalisation
- Yann Verbeke
- Stéfanne Prijot
- Montage
- Yann Verbeke
- Musique
- Stéphane Parmentier
En 2016, alors que Switch a pris ses quartiers au cœur de Cureghem à Anderlecht, l’envie de réaliser un projet sur ce quartier fascinant émerge au sein de l’équipe. En parcourant ses rues, nous découvrons en effet un quartier extrêmement multiculturel, résultat de plus d’un siècle de migrations.
Nous décidons dès lors, en collaboration avec le service Solidarité de la Commune d’Anderlecht, de développer Curegame, un dispositif transmédia au coeur duquel se trouve une application mobile téléchargeable gratuitement sur smartphone et tablette. Celle-ci propose un parcours interactif dans les rues de Cureghem à la découverte de ses habitants et de son histoire.
Pour découvrir le dispositif : curegame.be
Nous produisons parallèlement un documentaire d’une vingtaine de minutes destiné à compléter l’expérience in situ. Le documentaire dresse le portrait de cinq personnes ayant connu la migration à des époques différentes. Avec elles, nous abordons différents enjeux universels comme la question du départ, du rapport au pays d’origine, de l’intégration ou encore du vivre ensemble.
Afin de permettre aux enseignants et animateurs de poursuivre le travail pédagogique à partir des deux outils à leur disposition, nous avons conçu un guide pédagogique proposant une base théorique ainsi que deux séquences d’animation de 50 minutes chacune.
Dès le début du projet, nous étions face à un énorme défi : parler d’une thématique aussi complexe que la protection sociale à un public jeune, en contexte scolaire. Nous avons proposé au CNCD-11.11.11 de développer un serious game sous forme de jeu de rôle simple en invitant l’utilisateur à se glisser dans la peau d’un chef d’état dans un pays imaginaire.
Découvrir le serious game : bienvenueaprovidence.com
Il était important de dépasser la fiction en mettant en image des réalités concrètes (des politiques et leurs impacts sur les populations). En complémentarité au jeu, nous réalisons un documentaire d’une durée de 26 min tourné dans 3 contextes différents: la Belgique, la Bolivie et le Sénégal.
Afin d’accompagner les enseignants dans l’animation du dispositif, nous avons conçu un guide reprenant les étapes du jeu ainsi que des contenus supplémentaires permettant à l’enseignant de compléter l’information.
Durant l’année scolaire 2015-2016, le dispositif a été diffusé au sein de la mallette pédagogique « Protection sociale » du CNCD-11.11.11. De nombreuses animations ont été menées par les responsables régionaux dans le cadre de la campagne.
L’idée de Copa Para Quem nait fin 2013 quand la journaliste Maryse Williquet se rend au Brésil. Elle y découvre alors un pays en pleine effervescence, s’apprêtant à accueillir un événement historique. Très vite, elle découvre pourtant qu’il existe une autre réalité que le pays organisateur cherche à cacher. C’est alors qu’elle décide de se lancer dans ce projet un peu fou. Switch décide de l’accompagner et de l’aider à le réaliser.
Maryse Williquet séjourne cinq mois dans la ville de Fortaleza, la capitale de l’un des États les plus pauvres du Brésil. Elle a ainsi le temps de nouer de véritables liens à la fois avec de ces « indésirables» que les autorités cherchent à cacher, en les excluant de la ville mais aussi avec ceux qui militent pour une autre gestion de cet événement. Le mouvement Copa Para Quem est en train de naître et nous le suivons en direct.
Pour explorer cet enjeu, nous avons opté pour le format webdocumentaire permettant au public de le découvrir à son rythme, thématique par thématique, avec une possibilité d’aller plus ou moins loin dans l’expérience. Un format linéaire de 26 minutes a également été produit pour des projections en salle et en télévision.
Pour voir l’entièreté du projet : www.copaparaquem.com
Très vite, le projet remporte une bourse du Fonds pour le Journalisme. Cependant, pour compléter cette bourse, nous nous lançons dans une campagne de financement participatif sur la plateforme KissKissBankBank. Nous réalisons alors à quel point le public est touché par cette thématique. Notre campagne atteint rapidement son but et crée une véritable communauté autour du projet.
Grâce à cette communauté et à un travail de promotion acharné, Copa Para Quem a été un véritable succès public. Le webdocumentaire a été visité plus de 100 000 fois avec une durée moyenne de sessions particulièrement long pour ce type de format.
Avec la participation du Fonds pour le Journalisme, du Comité Belgo-Brésilien, du Pianofabriek, du CNCD-11.11.11 et du journal Le Soir.