Équipe
- Antonella Lacatena
- Gestion de projet
- Copywriting
- Allan Wullus
- Réalisation
- Montage
Hôpital de Panzi, Kivu (RDC) ©Allan Wullus
Hôpital de Panzi, Kivu (RDC) ©Allan Wullus
Dans un premier temps, Switch établit en collaboration avec la DG Environnement une stratégie de communication sur trois ans. Il s’agit de redéfinir les objectifs, les messages, les axes de communication et de les traduire en plan d’action concret.
Cette stratégie prévoit deux axes : l’axe stratégique principal consiste à s’adresser aux entreprises en les invitant à se montrer responsables et engagées en mettant en avant le fait que cette attitude proactive sera perçue positivement par le consommateur ; vis-à-vis des consommateurs, la communication sera basée sur la reconnaissance de la co-responsabilité des pouvoirs publics, des entreprises et des consommateurs afin de dépasser le discours basé uniquement sur les gestes individuels.
Auprès de ces deux publics, la campagne se déroulera en trois temps : une phase d’accroche, une phase de sensibilisation et une phase mobilisation. Pour des raisons budgétaires, la stratégie sera essentiellement axée sur le web. Le point de rencontre des différents publics est le site web de campagne vers lequel pointent les différents outils développés au cours des trois phases.
Voir le site web : bebiodiversity.be
Le lancement de la campagne débute avec la diffusion d’une série de spots vidéos ayant pour but d’attirer l’attention sur la campagne en favorisant la bio-empathie (levier émotionnel) et l’intérêt pour la biodiversité (levier rationnel). Les vidéos mettent en avant de manière décalée, les services écosystémiques offerts par la biodiversité.
Dans une deuxième phase, nous réalisons 5 animations pédagogiques ayant pour objectif de favoriser la compréhension de notre co-responsabilité dans la protection de la biodiversité. L’idée est ici d’amener le public à faire le lien entre des produits de consommation courante et les conséquences qu’ils peuvent avoir sur la biodiversité.
La troisième et dernière phase met en lumière les initiatives d’entreprises belges pionnières en matière de biodiversité au travers de capsules vidéo. L’objectif est d’inciter d’autres entreprises à leur emboiter le pas et d’inviter les consommateurs à encourager les engagements pris par ces entreprises.
L’équipe de Switch a compris nos messages et nos attentes et a pu les traduire : nous avons obtenu des outils adéquats, un travail de qualité, et surtout d’une très grande créativité.
– Salima Kempenaer, SPF Santé Publique, Sécurité de la Chaine Alimentaire et Environnement
Avant de parler d’économie sociale, il est intéressant d’en comprendre les fondements. A quels défis répond-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? Qui en bénéficie ? C’est pour répondre à ces questions que nous avons réalisé une vidéo en motion design.
Après la théorie, la pratique ! Nous réalisons donc 3 portraits d’entreprises sociales dans 3 capitales européennes : Barcelone, Vienne et Belgrade. Les vidéos permettent ainsi d’entendre les témoignages de ceux qui portent les projets mais aussi de ceux qui en bénéficient.
Enfin, Caritas Europa a souhaité mettre en page une brochure simple qui leur permettrait de présenter brièvement les fondements de l’économie sociale à distribuer lors d’événements.
En 2015, le centre COOP s’installe au bord du canal à Anderlecht, dans une ancienne meunerie industrielle au cœur d’un quartier en pleine mutation. Switch est alors contactée pour réaliser une série de dispositifs pour outiller le centre de découverte du quartier.
Nous commençons par la production de deux vidéos pédagogiques traitant de la naissance des mouvements sociaux à Bruxelles et de la question du droit au logement. Nous optons pour une technique mêlant animation et photographie d’archive, avec une touche d’humour.
Nous réalisons ensuite une installation immersive permettant au visiteur de parcourir le canal de Bruxelles sur une péniche… en 1890. Une animation reproduisant les abords du canal est projetée sur les parois et le plafond du centre pour une immersion totale.
Enfin, Switch est chargée de produire une vidéo permettant au visiteur de parcourir le canal aujourd’hui par les airs. Grâce à un drone, nous capturons des images vues du ciel de Charleroi à l’embouchure du canal.
L’idée de Copa Para Quem nait fin 2013 quand la journaliste Maryse Williquet se rend au Brésil. Elle y découvre alors un pays en pleine effervescence, s’apprêtant à accueillir un événement historique. Très vite, elle découvre pourtant qu’il existe une autre réalité que le pays organisateur cherche à cacher. C’est alors qu’elle décide de se lancer dans ce projet un peu fou. Switch décide de l’accompagner et de l’aider à le réaliser.
Maryse Williquet séjourne cinq mois dans la ville de Fortaleza, la capitale de l’un des États les plus pauvres du Brésil. Elle a ainsi le temps de nouer de véritables liens à la fois avec de ces « indésirables» que les autorités cherchent à cacher, en les excluant de la ville mais aussi avec ceux qui militent pour une autre gestion de cet événement. Le mouvement Copa Para Quem est en train de naître et nous le suivons en direct.
Pour explorer cet enjeu, nous avons opté pour le format webdocumentaire permettant au public de le découvrir à son rythme, thématique par thématique, avec une possibilité d’aller plus ou moins loin dans l’expérience. Un format linéaire de 26 minutes a également été produit pour des projections en salle et en télévision.
Pour voir l’entièreté du projet : www.copaparaquem.com
Très vite, le projet remporte une bourse du Fonds pour le Journalisme. Cependant, pour compléter cette bourse, nous nous lançons dans une campagne de financement participatif sur la plateforme KissKissBankBank. Nous réalisons alors à quel point le public est touché par cette thématique. Notre campagne atteint rapidement son but et crée une véritable communauté autour du projet.
Grâce à cette communauté et à un travail de promotion acharné, Copa Para Quem a été un véritable succès public. Le webdocumentaire a été visité plus de 100 000 fois avec une durée moyenne de sessions particulièrement long pour ce type de format.
Avec la participation du Fonds pour le Journalisme, du Comité Belgo-Brésilien, du Pianofabriek, du CNCD-11.11.11 et du journal Le Soir.